La cuisine lotoise

Opulent et généreux, le Lot sait réveiller les papilles.

Des produits qui dans le secret des casseroles participent à faire de la cuisine lotoise une « cuisine qui déteste les modes mais qui adore la nouveauté » comme aime le dire le critique gastronomique Jean-Luc Petitrenaud.

Une cuisine « sincère et vraie, simple et goûteuse » précise le rugbyman et enfant du pays, Fabien Galthié.

La gastronomie locale reflète la passion et le travail des hommes et s’inspire des paysages puissants, arides ou généreux de la Vallée de la Dordogne. De Martel à Montcuq, de Figeac à Puy-l’Evêque, le département dans son ensemble regorge d’appellations, de labels et autres sigles venant sacrer la qualité d’une production aussi riche et savoureuse. Petit tour d’horizon de ces trésors gourmands...

  • L’agneau fermier du Quercy : C’est sur les causses, au milieu des chênes, que l’agneau prend toute sa saveur. Un petit goût suave et cordé à la fois qui lui vaut un label rouge ainsi qu’une IGP (indication géographique de provenance).
  • La noix du Périgord : Sur les rives de la Dordogne, les noyeraies qui nourrissaient hier les bateliers font aujourd’hui le régal des amateurs de noix. Fraîches ou sèches, elles se dégustent émiettées sur une salade, entières avec du chocolat ou encore transformées en huile. C’est une réelle signature de la région, un patrimoine paysager, une source de richesse depuis le Xème siècle. Dans la Vallée de la Dordogne, les noyers forment un écran végétal douillet entre falaise et rivière.
  • Le Rocamadour : Appelé au XVe siècle le cabécou, du nom de la chèvre qui offrait son lait, ce petit palet de 35g affiné en cave offre sa peau veloutée et sa texture crémeuse. A déguster sur un toast grillé, avec du miel, des aubergines, des oeufs, des noix ou encore de la truffe noire.
  • Le safran du Quercy : Présent déjà au Moyen-âge, le safran fait un retour en terre lotoise. En attente d’un label rouge et d’une IGP, les stigmates de ce crocus mauve, tout droit venu de Mésopotamie, font le bonheur des restaurateurs, qui donnent ainsi à leurs plats une touche l’exotisme.
  • Le Melon du Quercy : Sur les terres argilo-calcaire du Quercy blanc, un melon charnu et juteux s’offre aux caresses du soleil et livre ses subtils arômes aux gastronomes. Un terroir d’excellence, un savoir-faire ancestral, un climat ensoleillé… Fruit d’une attention particulière, le melon du Quercy est cueilli à maturité, sélectionné à la main avant d’être conditionné. Cette cucurbitacée locale, à la chair très orangée, ferme et fondante à la fois, livre les saveurs de son Quercy natal à tous les accros de l’été. Sucrée et parfumé, le melon du Quercy, dans un esprit de solidarité entre les citoyens, offre une pause plaisir accessible à tous.
  • La Truffe du Quercy : La truffe noire a trouvé dans le Lot, les trois exigences pour se développer : la présence d’un arbre truffier (chêne, noisetier), un terrain calcaire et un climat à tendance méditerranéenne. Ce champignon magique parfume divinement bien omelette, viande ou poisson. A découvrir, entre décembre et mars, sur les marchés de Martel au nord et de Lalbenque au sud.
  • Site remarquables du goût

- Lalbenque, avec son marché aux Truffes.
- Martel, avec le Moulin à Huile de noix.
- Cajarc, la cité Safran du Quercy.
Sans bla-bla ni chi-chi, mais en toute simplicité.

Toute une palette de produits de qualité, marqués par le sceau de leur terroir vous attendent pour être dégustés. De quoi élargir vos pupilles en dégustant les traditions Lottoise.